En 1973, à Aix-en-Provence, des femmes choisissent de s’opposer à l’interdiction d’avorter et de lutter concrètement, loin de Paris et des débats sur la loi Veil, pour disposer librement de leur corps. Le collectif acquiert un savoir-faire nouveau qui ne circule alors qu’aux mains de quelques médecins militants. Jugées en 1977 pour exercice illégal de la médecine, les « filles d’Aix » poursuivent la pratique jusqu’au remboursement de l’IVG.
45 ans après leur engagement total, elles témoignent pour retracer l’histoire d’un combat toujours d’actualité.